Le bijoutier-joailler est un expert de renom dans le domaine de la bijouterie, spécialisé dans la création et la restauration de bijoux en métaux précieux tels que l’or, l’argent, le platine, ainsi que dans l’incrustation de pierres précieuses ou fines. Sa mission principale est de concevoir des pièces uniques et sur mesure, répondant aux exigences et aux goûts spécifiques de chaque client.
Cette activité, considérée comme un véritable art, nécessite un savoir-faire technique, une grande minutie, ainsi qu’une connaissance approfondie des matériaux et des pierres utilisés. Le bijoutier-joailler travaille également avec des outils spécialisés tels que des limes, des pinces, des soufflets et des chalumeaux pour façonner les métaux et les pierres, et réaliser des créations à la fois esthétiques et fonctionnelles.
Si l’entreprise compte moins de 10 salariés, l’activité est considérée comme artisanale, ce qui met en avant l’aspect traditionnel et la qualité des méthodes de travail utilisées. En revanche, si l’entreprise dépasse ce seuil, elle est considérée comme commerciale, ce qui implique une organisation plus complexe et une gestion plus approfondie des ressources humaines et financières.
En somme, le bijoutier-joailler est un véritable artiste qui exerce un métier passionnant et exigeant, alliant compétences techniques, créativité et sensibilité artistique pour offrir à ses clients des bijoux uniques et intemporels.
Afin de garantir que les professionnels en bijouterie-joaillerie disposent d’une formation adéquate et des compétences techniques nécessaires pour exercer leur métier. Le bijoutier devra être titulaire d’un diplôme ou d’une formation minimale de niveau V pouvant être :
- un CAP « Art et techniques de la bijouterie-joaillerie », « art du bijou et du joyau » ou « orfèvre option monteur »
- un brevet des métiers d'art « bijou option bijouterie-joaillerie »
- un diplôme des métiers d'art « art du bijou et du joyau »
Les activités liées à la bijouterie-joaillerie sont soumises à des réglementations strictes visant à garantir la sécurité des clients et des professionnels, ainsi que la qualité des produits et services proposés. Voici les particularités de la réglementation de cette activité :
- En tant qu’établissement recevant du public, une bijouterie doit respecter les normes de sécurité et d’accessibilité applicables à l’ensemble des ERP
- En cas de détention de métaux : tenue d’un livre de police (papier ou dématérialisé) répertoriant les achats, les réceptions et les ventes. Ces informations doivent être conservées pendant 6 ans. Déclarer les achats au détail de métaux ferreux, non ferreux et précieux en remplissant le formulaire CERFA 2093-T-SD.
- Avant de débuter leur activité, les bijoutiers-joailliers doivent effectuer une déclaration préalable auprès du bureau de garantie de la direction régionale des douanes, qui leur délivrera une déclaration d’existence (article 534 du Code Général des Impôts).
- Les bijoutiers-joailliers ne sont autorisés à effectuer des perçages de l’aile du nez et du pavillon de l’oreille que s’ils ont une activité relevant du code NAF 47.772 ou 32.127 et qu’ils relèvent de la convention collective nationale du commerce de détail de l’horlogerie-bijouterie ou de la convention de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie (JO 3240 – DOC 1487).
- Les bijoux fantaisie doivent respecter les limitations d’usage de plusieurs métaux lourds (plomb, cadmium, nickel, etc.) imposées par la réglementation européenne (règlement (CE) n°1907/2006 dit REACH).
- Pour garantir la qualité et la provenance d’un bijou, le poinçon peut être apposé par le bureau de garantie, un professionnel ayant le statut de délégataire de poinçon ou par un organisme agréé.
Société ou entreprise individuelle, voici les démarches administratives qu’il convient d’effectuer lors de l’ouverture de votre bijouterie :
Rédiger les statuts de la société, publier un avis de constitution dans un Journal d’Annonces Légales (JAL), remplir le formulaire MO et l’intercalaire TNS, immatriculer la société auprès du Greffe du Tribunal de Commerce, obtenir l’extrait Kbis, et se rapprocher des organismes tels que l’URSSAF et les Impôts.
Si l’entreprise est une entreprise individuelle, il est nécessaire d’effectuer l’immatriculation auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) dans un délai d’un mois après le début de l’activité, en remplissant le formulaire CERFA n° 11676°10 ou PO à déposer, et de se rapprocher des organismes tels que l’URSSAF et les Impôts.
Quels sont les bénéfices de choisir un expert-comptable pour une bijouterie-joaillerie ?
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Tenue de la comptabilité : l’expert-comptable peut aider le bijoutier à tenir à jour sa comptabilité, c’est-à-dire à enregistrer toutes les opérations financières de l’entreprise (achats, ventes, charges, etc.) dans des livres comptables conformes aux normes en vigueur.
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Établissement des déclarations fiscales : l’expert-comptable peut aider le bijoutier à établir les déclarations fiscales obligatoires, telles que la déclaration de TVA, la déclaration de résultat, et la déclaration d’impôt sur le revenu.
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Conseil et assistance en gestion : l’expert-comptable peut conseiller le bijoutier dans la gestion de son entreprise en l’aidant à élaborer un plan de gestion et à prendre des décisions financières éclairées.
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Audit et contrôle interne : l’expert-comptable peut réaliser un audit de l’entreprise et mettre en place des contrôles internes pour améliorer la gestion financière de l’entreprise et limiter les risques d’erreurs ou de fraudes.